L’Institut Jacques Delors propose plusieurs mesures pour rendre les échanges de biens moins nocifs pour l’environnement et la biodiversité.
Le commerce est-il néfaste pour l’environnement? Existe-il des leviers pour en limiter les impacts négatifs sur la planète? Questions on ne peut plus d’actualité. Les élections européennes et la mobilisation de la jeunesse l’ont montré, la lutte contre le réchauffement climatique s’impose comme priorité citoyenne et ne peut plus être éludée par les politiques. Les vifs débats ces derniers jours autour de la ratification du Ceta, le traité de libre-échange avec le Canada, et la levée de boucliers contre l’accord avec le Mercosur en sont une autre illustration.
L’Institut Jacques Delors publie une note qui vise à nourrir le débat en proposant des solutions concrètes. «En vérité, on en parle depuis 25 ans sans avoir fait grand-chose», ponctue Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation mondiale du commerce, coauteur avec Geneviève Pons, ancienne directrice à Bruxelles de l’ONG WWF.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/des-pistes-pour-verdir-le-commerce-mondial-20190719