Guerre en Ukraine, explosion des prix de l’énergie, hausse des prix généralisée : les banques centrales et les gouvernements sont pris en étau. Il leur faut juguler l’inflation sans étouffer l’économie. Si la Banque mondiale évoque la possibilité d’une récession mondiale l’an prochain, elle indique néanmoins que des marges de manœuvre existent. Le chemin à suivre est étroit, mais il est possible d’éviter la grande contraction. Le regard de l’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce et aujourd’hui président émérite de l’Institut Jacques Delors, à Paris, Pascal Lamy.